Sur la route du retour, nous avons fait une halte à JOSSELIN, cité de charme au caractère bien affirmé.

Un peu d'histoire

Guéthenoc de Porhoët fait édifier le premier château en 1008, ses descendants, les Ducs de Rohan contribueront au développement de la ville de Josselin, qui porte le nom de son fils. Fleuron architectural de la ville, le château se transforme au fil des siècles : forteresse médiévale, nantie d’un donjon rendu célèbre lors du combat des Trente, agrémentée au XIVème d’un logis à la splendide façade Renaissance.

Josselin prospère grâce à ses foires, ses fabriques de draps et sa renommée religieuse.

Selon la légende, une statue de la Vierge trouvée dans un roncier, près d’une source qui se révèle miraculeuse, est à l’origine de l’édification au XIIème de l’église de Josselin, qui deviendra une basilique au XIXème par décision papale, marquant ainsi son architecture particulière. Elle est consacrée à Notre-Dame du Roncier qui fait l’objet d’un pèlerinage annuel.

Riche de ses maisons à pan de bois, dont la plus ancienne date de 1538,  la ville offre un très agréable parcours découverte de son patrimoine au gré de ses quarante panneaux,  livrant ainsi les secrets de la cité.

Elle est traversée par l’Oust, une des rivières qui a permis à Napoléon 1^er de faire creuser le canal de Nantes à Brest, désenclavant ainsi par l’intérieur ces deux villes stratégiques.

Véritable ouvrage d’art, le Canal de Nantes à Brest parcourt 364 km et emprunte 8 cours d’eau canalisés : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. Façonnées par la main de l’homme au cours du XIXème siècle, 238 écluses permettaient de relier ces deux villes (avec une dénivellation totale de 555 mètres).

Surplombant la vallée de l’Oust, le château de Josselin est considéré comme l’un des plus beaux de Bretagne. Ses trois tours hautes de 60 mètres témoignent de son passé féodal, sa façade intérieure « Renaissance » offre un contraste surprenant par la finesse de ses sculptures en granit. C’est au XVI^ème siècle que Jean II de Rohan fait réaliser la somptueuse façade Renaissance. Visible de la cour, elle offre un contraste saisissant par la finesse de son architecture avec ses lucarnes et balustrades ornées de délicates sculptures en granit. Ce logis seigneurial mêle macles en forme de losanges, emblème de la famille de Rohan, fleur de lys et hermines stylisées.