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A la fin du XIIe siècle : une cathédrale d'avant-garde pour un monde nouveau...

Actualités de l'Amicale Posté le 12/10/2017

• Détails de l'album

Arrivée à BOURGES sous la pluie, jusqu'au parvis de la cathédrale. A la sortie de notre visite le ciel était dégagé et le soleil arrivait laissant présager une belle journée. Ce qui a été le cas pour cette journée enrichisante dans une ville au passé historique intact.

 

Un peu d'histoire :

 

Figure de proue du domaine capétien face au midi de la France, la cathédrale Saint-Etienne de Bourges se devait d'être unique dans sa conception.


Le parti architectural retenu par le Maître d'oeuvre repose sur un plan sans transept et des effets plastiques d'une grande modernité pour leur époque.La cathédrale est encore entourée des maisons à pans de bois qui témoignent de l'image de la ville médiévale. Ce sont là des critères essentiels qui ont valu à la cathédrale Saint-Etienne son inscription en 1992 sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. 

 

Le chantier

 

En 1195, l'archevêque Henri de Sully, assisté du chapitre des chanoines, prend la décision de reconstruire la cathédrale à partir du chevet, dans le nouveau style gothique.


Le choeur s'élève sur une église basse, dite à tort "crypte", établie sur le fossé du rempart gallo-romain, qui est alors franchi pour gagner de l'espace.


Les caractéristiques architecturales de l'ensemble sont déjà présentes dans le chevet : composition pyramidale de l'élévation, audace de la double volée d'arcs-boutants, correspondant à la recherche des effets de perspective et de fusion des volumes dans l'espace intérieur.

 

Le successeur d'Henri de Sully, en 1199, l'archevêque Guillaume de Dangeon, ancien abbé cistercien, prend une part importante dans le développement du chantier et dans la définition du programme iconographique : la cathédrale dans sa totalité, son décor sculpté, ses vitraux, est une affirmation du dogme, contre les hérésies.

 

Le décès de Guillaume, bientôt suivi de sa canonisation entraînent un afflux de dons de la part des fidèles et des pèlerins.

 

La seconde campagne de construction, gros oeuvre de la nef et de la façade occidentale, est achevée vers 1230. Cinq portails sculptés compléteront la façade.


Les architectes qui ont succédé au premier Maître de Bourges ont su préserver la cohérence et la simplicité apparente du programme, l'absence de transept contribuant à l'effet d'unité de l'espace.
La Tour sud (dite "tour sourde" car elle n'a jamais reçu de cloches), menacée par des fissures dès le XIIIe siècle, est consolidée par un énorme pilier butant.


La Tour nord s'écroule en 1506 et est reconstruite en harmonie avec la façade gothique, bien qu'elle comporte certains éléments décoratifs Renaissance.

 

La lumière

Un ensemble rare de vitraux du début du XIIIe siècle, réparti sur les trois étages de l'élévation du choeur, diffuse la lumière colorée sur la pierre : Bourges exprime magistralement cette recherche de la "lux continua" liée à l'élan de spiritualité du XIIe siècle.


Le jeu des volumes intérieurs et de la lumière commande sa conception d'ensemble.


Ces livres de lumière illustrent l'enseignement de l'Eglise : autour du Christ du Jugement dernier et de l'Apocalypse, de la Vierge et de Saint-Etienne, s'ordonnent hiérarchiquement les corporations des métiers, les scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament mises en correspondance, la vie des saints et martyrs, les archevêques de Bourges, les prophètes et les apôtres.


A la fin du XIVe siècle, la verrière du "grand Housteau", offerte par le duc Jean de Berry parachèvera la façade occidentale.


Dans un tout autre esprit, les chapelles latérales du XVe au XVIIe siècles, seront décorées de verrières commanditées par les familles de notables de Bourges ; la plus célèbre est sans doute l'Annonciation de la chapelle de Jacques Coeur.

 

La pierre

 

Le sourire de l'archange Saint-Michel, le sourire des ressuscités dans la nudité et la jeunesse de leurs corps, et celui des élus drapés de longues robes, sont dominés par un Christ majestueux et accueillant, qui surplombe le tympan du Jugement dernier, tandis que l'enfer grouille de diables et de créatures en proie au désespoir.

 

Une humanité vivante s'incarne dans la pierre pour former, au portail central de la façade occidentale, un tableau grandiose du Jugement dernier, réaliste et intemporel à la fois, chef d'oeuvre de la sculpture gothique des années 1240.


Sculpté à la même époque, le jubé a été supprimé en 1757.


De beaux fragments de ce jubé sont présentés dans l'église basse où repose également le gisant du duc Jean de Berry (début du XVe siècle).

 

Les portails latéraux (remplois de portails réalisés vers 1160) offrent de beaux exemples de sculpture romane; la cathédrale est aussi un musée de la sculpture à travers les siècles.

 

La peinture

 

La découverte de peintures murales à caractère emblématique (sacristie capitulaire décorée par Jacques Coeur en l'honneur de Charles VII autour de 1450) a été suivie d'une autre, plus inattendue et plus énigmatique : les fresques de la crucifixion (sur fond de paysage maritime) et de la résurrection du Christ dans la chapelle du Breuil, datées d'environ 1475.

 

L'horloge astronomique,  mécanisme extraordinaire réalisé en 1424 et restauré en 1994, est visible près de l'entrée principale.

 

Le Grand Orgue,   entièrement restauré en 1986, retentit sous les voûtes de la cathédrale dans toute sa splendeur.

 

Photos © Jean Louis JOLY et Alain MICHAUX pour AAAE PROTET

 

A vos commetaires ......

• 3 Réactions

  • Avatar
    Alain MICHAUX

    Le 12 Oct. 2017 à 10:58:19

    Une visite très intéressante animée par une guide historienne qui nous as retrempé dans notre histoire de FRANCE.

  • Avatar
    DIVERRèS

    Le 09 Nov. 2017 à 17:33:51

    moi ce que je plains c'est l'employé chargé de tirer les toiles d'araignées du plafond, kénavo
    ty pierre

  • Avatar
    DIDIER MENNECHET

    Le 26 Juin 2019 à 14:46:26

    retrempé  le mot et juste  car dehors il pleut des cordes  .a+ did 

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