Amicale des Anciens de l'Aviso Escorteur PROTET
Amicale des Anciens de l'Aviso Escorteur PROTET
Amicale des Anciens de l'Aviso Escorteur PROTET

Page title

Widgets

Facebook

Vous avez un compte Facebook ?
Ça tombe bien, nous aussi

Aucun évènement à venir

Publicité

Pages

Météo CANET EN ROUSSILLON

Météo indisponible, merci de votre compréhension
La météo n'est pas disponible pour cette ville.

Livre d'or

  • Bonjour à tous et toutes Je refais surface lentement et à la date anniversaire du décès de René je n'oublie pas non plus la "Famille Protet" que René appréciait tant,pour la remercier de la ge...

    claudine verger Le 28 Oct. 2019

Diaporama

Canet en Roussllon

Corps de la page

Un souvenir d'un temps passé ......

Sujets Marine

 

T.A.B.D.T. souvenez-vous ?

 

Rien à voir avec nos petites injections contre le Covid ! 

 

Description parfaite de la piqûre du service militaire. Pas d'histoire, on ne demandait l'avis de personne et le lundi, séance de Gym pour dérouiller les épaules douloureuses.

Nous allons être de moins en moins nombreux à garder en mémoire ce sigle. Il s'agissait d'une vaccination militaire, à laquelle, comme beaucoup de recrues j'ai été soumis. J'en garde un souvenir peu sympathique d'autant, qu'à cette occasion, il n'était pas question de solliciter des récipiendaires un consentement éclairé.

 

T.A.B.D.T. signifie : Typhoïde A et B, diphtérie, tétanos.

 

Nous étions réunis par sections dans un local de l'infirmerie et assis sur des bancs alignés. Nous étions torse nu et côte à côte. Il y avait des odeurs que je n'ai jamais pu identifier mais qui m'ont laissé un souvenir particulièrement désagréable. L'ambiance était alors à l'inquiétude parmi ces jeunes gens qui découvraient l'armée française.

Passaient dans notre dos des infirmiers, qui étaient surtout des appelés du contingent aux compétences médicales non définies.

 

Le premier avait la mission de désinfecter la zone d'injection, dans le dos, à l'aide d'un coton imbibé de je ne sais quoi, peut-être de la teinture d'iode. Il frottait fort.

 

Un second suivait le même cheminement. Sans délicatesse, il plantait une aiguille dans une zone entre l'épaule et le cou. Il faisait cela à la chaîne, d'un geste machinal. Jamais il ne s'inquiétait de savoir si sa piqûre était douloureuse ou pas.

 

Alors arrivait un troisième personnage qui devait être un médecin à en juger par son air pontifiant. Celui-ci, équipé d'une seringue qui m'a paru énorme, injectait le liquide dans l'aiguille fichée dans la chair. On ressentait tous, à en juger par les gémissements, une certaine douleur qui n'émouvait en aucune manière les intervenants.

 

Le dernier personnage de cette séance était celui qui soulageait les receveurs puisqu'il était chargé de retirer les aiguilles. Il frottait avec un coton l'endroit de l'injection sans aucun ménagement et avec une ardeur douloureuse.

 

Par la suite, nous étions mis à la diète et invités, durant les quarante-huit heures suivantes, à beaucoup bouger le bras afin de faire circuler le produit vaccinal.

Piqués le samedi matin, une orange à midi et une soupe le soir. Idem le dimanche et le 1er repas le soir. Et surtout, ne pas boire d'alcool ni manger de charcuterie !

 

Rebelote deux semaines après...

 

Il était admis que cette vaccination était douloureuse, point à la ligne. Mais c'était pour notre bien. Certains, même qui partaient en Outre-mer avaient une série de piqûres supplémentaires et ils n'en sont pas morts. Et puis... nous étions des guerriers... Bordel !! pas des gonzesses...

Personne ne s'est inquiété de savoir s'il y avait des effets secondaires.

Il y a cinquante ans de cela, il n'était pas proposé à quiconque de consentir ou non, ou de demander des explications...

Je ne me souviens pas qu'un jeune appelé ait osé contester. C'était ainsi.

 

Il se dit qu'un document de 45 pages a été édité pour expliquer la procédure de vaccination contre la Covid dans les EHPAD. On pourrait s'interroger pour savoir ce qui a changé.

 

Sans doute qu'une bureaucratie paperassière a envahi notre façon de vivre. Et que l'intérêt de l'individu a pris une telle place qu'on prend des gants en permanence... le collectif passe après.

 

Et là, pas de manifestation pour savoir si c'était çà la liberté, pas de manifestation pour dire que l'on était sous le régime d'une dictature, pas de manifestation pour inciter les pauvres militaires que nous étions, à aller détruire les pharmacies, les permanences des députés, pas de manifestation pour renverser le pouvoir avec son Président.

 

C'était le temps du respect, de la discipline et du bon sens. Pauvres militaires de cette époque, combien sont morts de ces injections ? 

 

Et nous avions un carnet de santé mentionnant les vaccins ! ! !

 

Quelle terrible époque !!!!

Posté le 27/03/2023 - Par Daniel DUBOURREAU

• 1 Réaction

  • Avatar
    DIVERRÉS pIERRICK

    Le 27 Marss 2023 à 18:40:44

    et oui pour nous la marine, c'était du lait chaud ou bien du viandox, régime minceur obligatoire et gratuit, je me rappelle devant moi il y avait un grand qui est passé en syncope à la vue de la seringue, on a du lui retirer les graviers qui étaient plantés sur son front, ça ne s'oublie pas, et pourtant pas un mot, rien que de la discipline ...

Widgets

Dernières modifications

Calendrier

30 Décembre 2025
Voir le calendrier

Espace membre