
La base Chaleix vue d’avion.
Vingt-deux hectares, 20 000 m2 de bâtis, 200 hommes à quai et 250 sur les bateaux,
la base Chaleix est une zone militaire de niveau 2. C’est-à-dire qu’elle est strictement
interdite au public sauf autorisation.
Pour accéder à la base, une seule entrée, par la rue Desmier.
L’accès n’est pas autorisé par la mer.
La base Chaleix. Deux cents personnes à terre, dont une trentaine de civils, travaillent
au soutien des bateaux. Les marins de la base Chaleix sont en charge de l’accueil des
navires, de leur sécurité et de leur soutien portuaire.
A proximité des navires se trouvent les cuves de 600 m3 de combustible qui
permettent de ravitailler en un temps record les bateaux au moyen de tuyaux et de
pompes à très gros débits.
Derrière le dépôt de carburant se trouvent les ateliers. Ils font partie du service de
soutien de la flotte, en charge de l’entretien des navires. Des petits composants
électroniques aux pièces lourdes, de l’entretien à l’usinage de pièces tout doit
assurer la bonne marche des bâtiments de la marine.
Les travaux dits lourds qui imposent la cale sèche ou une grande visite d’un navire
sont assurés par des chantiers de la zone Pacifique. Ces opérations sont souvent
assurées soit en Nouvelle-Zélande soit en Australie qui bénéficient de chantiers appropriés.
Après les ateliers, la zone vie occupe les bâtiments.
Administration, logement, restauration, c’est ce que l’on appelle le soutien de l’homme.
Pour le respect de la vie militaire, le BDC (Bureau des services courant) veille.
Un peu plus loin se trouve le pôle loisir. Six personnes sont en charge d’améliorer la
vie des marins et de leur famille en leur proposant des activités, au même titre
qu’un comité d’entreprise dans le civil. Le centre propose aux marins un coin bar,
télé, des postes informatiques, un billard et des baby-foot.
Derrière le pôle loisir, un tout nouveau bâtiment vient de sortir de terre : le pôle
restauration. « Chaque jour est servi 300 repas pou rune capacité de 450 couverts .
Ce service, à l’instar du logement, n’est plus directement de la compétence de la marine,
mais fait partie du Groupement de soutien de la base de défense de Nouvelle-Calédonie.
La base s’étend ensuite en direction de l’îlot Brun (lire encadré) pour laisser place au
lagon et à la zone maritime de responsabilité permanente de la Nouvelle-Calédonie
qui s’étend de l’Australie, à l’ouest, à Fidji, à l’est, et des Salomon, au nord, à la
Nouvelle-Zélande, au sud.
source : lnc.nc
Lundi 25 août, la flotte composée de la frégate de surveillance " Vendémiaire ",
des patrouilleurs " la Glorieuse ", " Tukoro " et " Pangaï ", du Canterbury et
des LCH australiens (L-128 et L-129) quitte le mouillage. Dans le cadre de la période
d'intégration des unités composant la force, ils entament leur période d'entrainement.