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Place Stanislas à Nancy

Actualités de l'Amicale Posté le 29/09/2014

• Détails de l'album

Bref transport en car de Saint Nicolas de Port jusqu'à Nancy , capitale des Ducs de Lorraine.

La place Stanislas  "stan" pour les locaux avare de syllabes sans doute est classée au patrimoine de l'unesco.

Visite libre pour les uns, guidée par un ancien de la Royale ami d'Alain Michaux pour les autres.

Je faisais partie des autres.

 

Places Stanislas, de la Carrière et d'Alliance à Nancy

Nancy, résidence temporaire d'un roi sans royaume devenu duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, est paradoxalement l'exemple le plus ancien et le plus typique d'une capitale moderne où un monarque éclairé se montre soucieux d'utilité publique. Réalisé de 1752 à 1756 par une équipe brillante sous la direction de l'architecte Héré, le projet, d'une grande cohérence, s'est concrétisé dans une parfaite réussite monumentale qui allie la recherche du prestige et de l'exaltation du souverain au souci de la fonctionnalité.

 

À la fin du XVIIe siècle, les Français, ayant occupé la ville de Nancy, la mirent en communication avec la ville nouvelle en ouvrant dans la muraille une porte qui reçut le nom de porte Royale en l'honneur de Louis XIV. Stanislas Leszczynski, prétendant malheureux au trône de Pologne, et beau-père de ce roi de France, reçut le duché de Lorraine à vie pour prix de son abdication. Il y régna donc pacifiquement de 1737 à 1766, années durant lesquelles se matérialisa le lien entre les deux villes qui formaient sa capitale. Il souhaita réunir la vieille ville et la ville neuve (créée par Charles III en 1581) en les reliant par un double axe : le premier est/ouest, délimité par les portes Sainte-Catherine et Stanislas, formant la limite nord de la ville neuve ; le second nord/sud, faisant la jonction entre le quartier du palais ducal et le nouveau centre de la ville, avec sa place royale dédiée à Louis XIV, l'actuelle place Stanislas. Les constructions de Nancy datant de cette époque sont les plus belles créations faites sous le patronage de ce prince.

 

Le projet fut réalisé entre 1752 et 1756 par une brillante équipe placée sous la direction de l'architecte Héré, composée du ferronnier Jean Lamour et des sculpteurs Guibal et Cyfflé. Ce projet d'une cohérence extrême se traduisit par une véritable perfection monumentale. La première pierre fut officiellement posée sur la place en mars 1752, et la place royale inaugurée solennellement en 1755.

 

En plus de différentes constructions destinées à exalter le souverain par des arcs de triomphe, des statues et des fontaines, le projet pour Nancy présentait un intérêt considérable pour la population de la ville, qui avait dès lors à sa disposition de nombreux nouveaux espaces : les trois places qui donnent sur l'hôtel de ville, les tribunaux et le palais des Fermes, le centre administratif, l'école de médecine, les jardins botaniques, la bibliothèque, l'académie, le théâtre, le jardin public et de nombreux cafés et billards.

 

Le centre de la place était décoré à l'origine par une statue représentant Louis XIV en général romain, par Guibal et Cyfflé. Cette statue a disparu au cours de la Révolution, avec les figures allégoriques qui l'entouraient et ce n'est qu'en 1851 qu'une nouvelle statue, représentant cette fois Stanislas, fut érigée à sa place.

 

Le besoin de moderniser les remparts, vers le milieu du XVIe siècle, conduisit à une extension de la ville vers l'est et à la création d'une nouvelle place, la place neuve de la Carrière. Celle-ci est fermée vers le nord par le palais du Gouverneur (ancien palais de l'Intendance), avec son hémicycle de colonnes et, vers le sud, par un arc de triomphe. Symétriquement à l'hôtel Beauvau-Craon, construit par Boffrand, au sud, Emmanuel Héré en édifia une réplique destinée à abriter la Bourse. À partir de ces deux édifices, deux longues files de maisons avec quelques décors de rocaille se succèdent de part et d'autre de la rue, comme s'il s'agissait de maisons jumelles.

La place de l'Alliance, qui s'appelait à l'origine place Saint-Stanislas, a conservé une fontaine baroque de Cyfflé. Son nom rappelle l'alliance entre l'Empire austro-hongrois et la France en 1756.

Source : UNESCO/CLT/WHC

 

Nancy est célèbre dans le monde entier pour son ensemble architectural inscrit , depuis 1983, au patrimoine mondial de l‘Humanité par l’UNESCO  : la place Stanislas, la place de la Carrière et la place d’Alliance.


Entièrement rénovée, embellie et piétonne, la place Stanislas est considérée comme une des plus belles places du monde. Les travaux d’embellissement de la place se sont achevés en mai 2005 : on a reproduit au plus près le pavage d’origine, clair avec des diagonales noires qui structurent l’espace ; les grilles ont été redorées, les bâtiments et tous leurs éléments décoratifs ont été finement restaurés pour exalter toute l’harmonie de ce joyau architectural du 18e siècle.
Plus que jamais lieu de convivialité et de fête, la place a retrouvé, deux siècles et demi après son inauguration, tout son éclat d’origine.


La place d’Alliance, sa discrète mais ravissante voisine et la place de la Carrière qui crée la perspective jusqu’au palais du Gouvernement, sont toutes deux inscrites, elles aussi, à l’UNESCO.


Ce large périmètre, composé des trois places et de l’arc de triomphe dédié à Louis XV forme un des plus délicats ensembles architecturaux du 18e s. européen.

 

La Ville Vieille, médiévale et Renaissance, vous fait remonter le temps.

Ce quartier est immédiatement reconnaissable sur le plan de la ville par son dessin serré et ses lignes courbes,  entre la Place Carnot à l’ouest, le jardin de la  Pépinière à l’est et les quartiers 18e s. au sud.

 

Composée d’un entrelacs de ruelles, de petites places, de rues étroites bordées de maisons toutes en hauteur avec frontons sculptés et fenêtres à meneaux, la Ville Vieille s’enroule autour du Palais Ducal, remarquable édifice renaissance construit par René II, vainqueur de Charles le Téméraire en 1477. L’imposante Porte de la Craffe (14e s.) ferme la Grand Rue.

La porte de la Craffe

L'ancien nom de cet accès fortifié de Nancy était la porte des Bordes (ce mot désignait les masures abritant les malades contagieux rejetés de Nancy). Le vocable de Craffe serait apparu au début du XVème siècle ; son sens demeure mystérieux, deux étymologies semblent pertinentes : en vieux français escraffe ou grafe désignait soit un motif en forme de coquille (qui aurait décoré le claveau supérieur de la porte principale), soit une grosse agrafe métallique assemblant des pierres appareillées.

La monumentale porte de la Craffe témoigne de la qualité de l'enceinte protectrice de la cité à la fin du XIVème siècle. En effet, ses deux tours jumelles, édifiées en 1463, possèdent des murs de trois mètres d'épaisseur qui résistèrent vaillament aux sièges de la ville en 1476 et 1477 par Charles Le Téméraire. Les fenêtres étaient disposées de manière à faciliter des tirs dans toutes les directions, des corbeaux de pierres soutenaient autrefois des volets protégeant les défenseurs postés à ces ouvertures.

Les entrées nord et sud étaient surmontées d'une bretèche dont le surplomb permettait de bombarder les assaillants de projectiles, d'huile et de poix bouillantes. L'entrée nord a été considérablement modifiée depuis sa création.

Les fossés furent mis en eaux au XVIIème siècle par les occupants français qui y drainèrent les eaux du ruisseau de Boudonville.

Côté ville, la porte centrale a subi une mise à la mode de style classique ; le commandant Trancart la restaura dans le style néogothique, faisant disparaître du même coup l'horloge qui la surmontait. Le décor restauré comporte des copies d'effigies de ducs de Lorraine, une Vierge à l'Enfant du XIVème siècle et une ouverture en forme de croix de Lorraine. Les portes piétonnes entourant la porte furent établies en 1870 par l'architecte municipal Prosper Morey.
Le lanternon central fut édifié au début du XVIIème siècle, il contenait une cloche récupérée à l'église Saint-Epvre afin de rythmer les heures, de marquer le couvre-feu, les exécutions capitales et les corvées.

Dès le XVème siècle la porte fut mise à contribution comme prison.

C'est sous le règne de René II, au début du XVIème siècle, que l'on établit (à l'arrière de la porte de la Craffe en direction de l'ancien village de Saint-Dizier réduit aux Trois-Maisons pour des raisons stratégiques) un gros terre-plein ; il était destiné à renforcer la défense de la porte de la Craffe contre les performances de tir de l'artillerie naissante ; dans ce boulevard on perça une porte qui fut reliée à la Craffe par une voûte. Le décor de la porte mettait en valeur un groupe sculpté de l'Annonciation (aujourd'hui conservé au Musée Lorrain) car René II attribuait sa victoire sur Charles le Téméraire à la protection de la Vierge de l'Annonciade dont l'effigie ornait son étendard. De part et d'autre de la niche des statues, deux cartouches rectangulaires expliquent cette dédicace. Le décor était complété par les armes pleines de Lorraine et celle d'Elisé de Haraucourt (gouverneur de Nancy qui fit restaurer la porte en 1615).

L'Eglise des Cordeliers

Autrefois reliée au palais ducal par un passage couvert, l'église des Cordeliers résulte du vœu de René II de faire élever un sanctuaire s'il était vainqueur de Charles le Téméraire. Ce lieu de culte fut consacré en 1487. Il consiste en une nef de 73 mètres de long qui reçut ultérieurement sur ses flancs des chapelles funéraires. Des vitraux animaient ces volumes de leurs reflets diaprés et la voûte de l'église s'ornait de fresques aux riches couleurs ; une portion de peinture intacte retrouvée au cours de travaux de restauration atteste de la qualité de ce décor.

Le chœur de l'édifice est habillé par des stalles (1691) aux putti musiciens, provenant de l'abbaye mosellane de Salival, elles furent remontées à cet emplacement en 1818 lorsque l'on tenta d'effacer les dégradations révolutionnaires.

Au mur sud s'accroche un enfeu polychrome influencé par le style Renaissance, celui du duc René II, on y reconnaît les intercesseurs favoris du duc : Saint Georges, Saint Nicolas, l'ange et la Vierge de l'Annonciation, Saint Jérôme et Saint François d'Assise, perchés sur les armoiries ducales et lorraines, ils sont encadrés par des pilastres rehaussés de grotesques et dominés par une représentation de Dieu le Père. Le gisant et la statue de René en prière au pied de la Vierge furent anéantis à la Révolution.

Un retable polychrome (de 1522) décore la pierre d'autel sur laquelle est dressée une représentation de la Sainte Trinité ; ce retable abrite dans des niches à coquille des évangélistes et des saints ainsi que la scène de l'Annonciation chère à René II.

Le couvent voisin, édifié grâce à la générosité de René II, fut confié aux Franciscains ; sa bibliothèque contenait trois mille volumes, il abrite actuellement le Musée des Arts et Traditions populaires (habitat, mobilier, outils, métiers de la Lorraine rurale).

Le sobre volume de la chapelle des Cordeliers en a fait le réceptacle d'un dépôt glyptique : les statues (peut être de Florent Drouin) du tombeau du cardinal Charles de Vaudémont y voisinent avec le remarquable gisant de l'épouse de René II, Philippe de Gueldres, c'est une œuvre en calcaire teinté de Ligier Richier, qui a échappé aux sans-culottes de Pont-à-Mousson. De nombreuses sculptures (dont une Cène de Florent Drouin), pierres tombales et gisants y trouvèrent aussi refuge. Nombre de peintures de qualité ornent les murs de l'église, au nombre desquelles il faut citer la Vierge au rosaire de Jean de Wayembourg, et deux compositions de Rémond Constant.

Le talentueux graveur du XVIIème siècle Jacques Callot y est inhumé avec son père et son grand-père (monument funéraire à l'entrée du cloître) .

La rosace occidentale qui surmonte le portail - accommodée au goût du style classique - est garnie d'un vitrail moderne reproduisant les armes de Lorraine.

La dynastie des Habsbourg-Lorraine resta toujours attachée à la chapelle funéraire de ses aïeux : la Chapelle ronde ; le passage qui fait la transition entre ce volume et celui de la chapelle des Cordeliers abrite un très rare groupe sculpté de style roman représentant un croisé et sa femme enlacés.

Henri II entreprit l'édification de la chapelle ducale (1609-1612) que son père Charles III avait projeté d'élever à l'égal de la chapelle des Médicis à Florence. Elle est dédiée à Notre-Dame de Lorette. Jean Richier, Jean-Baptiste Stabili, Pierre Michel et Toussaint Marchal y travaillèrent mais le superbe octogone à lanternon ciselé par Siméon Drouin (1632) ne donne qu'un pâle reflet des fastes projetés sans être menés à terme. La Révolution profana les sépultures des ducs de Lorraine et le sanctuaire qui, malgré les restaurations, resta très en dessous des espérances ducales initiales. Un vigoureux bas relief attribué à Chassel figurant le Christ mort rehausse le devant d'autel de la chapelle.
Marie-Antoinette, venant rejoindre son futur époux, passa à Nancy en 1770, elle se recueillit sur la tombe de ses ancêtres Habsbourg-Lorraine dans la chapelle ronde ou, le 10 mai 1951 l'archiduc Otto de Habsbourg épousa la princesse Régina de Saxe-Meiningen, les époux y célébrèrent également leurs Noces d'Or, en famille en 2001.

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